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Riccardo Bergamini

(Né à Rome, vit et travaille à Bruxelles).

Riccardo s’intéresse à l’art et à la photographie dès l’âge scolaire, lorsqu’ il commence, très jeune, à étudier la musique et le théâtre dans l’école d’Alessandro Ferzen. Il crée à Rome l’association culturelle Ademus, avec laquelle il organise et dirige différentes activités (workshops, création participative de compositions musicales et de performance). A la recherche d’un lien commun entre le son et l’image, il collabore avec différents artistes peintres d’abord et avec la photographe Elisabetta Catalano ensuite. La passion pour la photographie se transforme alors en profession dès 1984.

Valentino, Armani, Emporio Armani, Dolce e Gabbana, Benetton, Balloon, Bassetti, i, l'Altra Moda, Agatha De Paris, Wolford, Piero Guidi, Faber - Miami, Luxottica, Ebert, Bagutta, Amarea, Halfon, Filinerba, Bombay , Tom Her, Los Angeles , Blue Rose, Obj,sont parmi les sociétés avec lesquelles Bergamini travaille en tant que photographe. A côté de son activité commerciale, il développe plusieurs projets artistiques. Il réalise un archive pour le directeur de la Galerie Nationale d’Art Moderne à Rome, il travaille avec la municipalité de Mantova pour la réalisation d’un livre photographique sur les costumes de théâtre du costumier Mario Agano.

Il collabore avec le réalisateur Francesco Maselli, en tant que photographe de plateau pour le court-métrage "intollérance", présenté à Venise en 1997. Il photographie les mises en scène de Riccardo Reim , ainsi que la pièce « Zang Tum Tum de l’actrice Maria Rosaria Omaggio, dédiée à la poétique des écrivains futuristes, et présentée au Festival de Todi. Bergamini donne libre cours à sa sensibilité et son désir de création, tout en touchant les grandes thématiques contemporaines. L’appareil photo devient un moyen pour capter l’image mais aussi le son, pour lire la psyché de sujets humains aussi bien que non-humains, photographiés afin de reproduire la matérialité et l’immatérialité des univers qui entourent le photographe.

Le travail en atelier, privilégié par l’artiste, lui permet d’expérimenter de façon innovante avec la lumière.

Ce choix n’empêche pas un travail qui regarde à la société et qui l’interprète.

Les thématiques fort abordées par Bergamini sont effectivement celles de la douleur, de la rébellion et de l’espoir, thèmes au cœur des séries «outrage», «métamorphose», «W.Wo (e) en", "Bambini Anima Mundi », ensemble de travaux qui sera exposé au Palais du Conseil de l'Europe en 2002. En 2014, Bergamini s’établi à Bruxelles ou il fonde la Maison Bergamini, espace multidisciplinaire d’expérimentation artistique, de recherche et d’engagement social, qui sert en même temps d’habitation et atelier du photographe.